Souffrez que je mette un terme à votre minable existence ... [ Terminée ]

Nom : Addams

Prénom : Daniel

Surnoms : Bien trop pour que vous ne les reteniez tous... Essayez d'imaginer ce que je vous inspirerais si vous m'aviez en face de vous.

Rang : Déchu

Race : Ange

Pouvoir :

- Nécromant : Je contrôle ce qui a un rapport à la Mort. Je suis même à son service, dans un sens. Plus concrètement, je peux générer une certaine forme de mana noirâtre, ou le puiser dans des cadavres proches. Et je peux interagir sur les morts errants, ou fantômes, mais cela requiert du temps et de l'énergie, ça n'est absolument pas utilisable en combat.
- Métamorphe : Je prends la forme que je veux, quand je veux, partiellement ou complètement... Curieusement, avec l'âge, j'ai gardé uniquement la faculté de prendre une forme animale. Je m'en sers peu, en général.

Âge : Un peu plus de sept-cent ans

Arme : Mes mots, ma faux Inferna

Mental :

Je suis la personne la plus froide qui puisse exister sur cette terre... Je ne possède plus aucun sentiment, ne suis plus sensible à ceux des autres. Je ressens les gens, mais je n'ai aucune sympathie. Je suis un solitaire né, n'acceptant que la présence des morts pour me tenir compagnie... Parfois des vivants, mais seulement lorsque je m'ennuie. Mais surtout, je suis las. Après sept-cent ans de vie qui n'en finissent pas de s'étaler, la seule chose qui pourrait encore m'arracher un sourire, une larme, une étincelle dans le regard serait Aedhil. Mais elle est morte depuis longtemps et je sais que je ne la reverrais jamais après mon échec. Evaporée. Partie à tout jamais, emportant mon coeur avec elle...
Je suis calme, patient quand ça me prends, vieux et blasé. Les seuls moments où vous me verrez agir, c'est lorsque j'ai un de mes accès de rage. Mais il en faut beaucoup pour me blesser et peu pour m’énerver, c'est pourquoi peu de gens peuvent se vanter d'être encore vivants après m'avoir légèrement agacé.
Si vous avez de la chance, je ne vous verrais même pas. Sinon, tant pis pour vous.

Physique :

"Le Damné", si vous demandez à quelqu'un, vous sera décrit de la manière suivante : gigantesque, la peau comme celle d'un cadavre, des cheveux d'une noirceur sans égale et des yeux noirs, parfois rouges, et même quelquefois des orbites vides. Bien sûr, les rumeurs exagèrent toujours les traits de leurs personnages...

En réalité, je suis très grand c'est vrai, mais pas géant. Je mesure environ deux mètres et ma peau d'albâtre ne se colore jamais au soleil. Mes cheveux sont effectivement d'un noir de jais, mi-longs. J'aime bien le regard particulier que je possède. Ca me donne beaucoup d'emprise sur les gens, ça leur fait même souvent peur... Il faut dire que mes yeux sont si clairs qu'il en sont presque blancs, mes iris trahis seulement par un liseré gris et une couleur turquoise cristalline. Mais à partir du moment où je m'énerve trop, ils deviennent noirs, révélant un gouffre sans fond, si sombre qu'il ne reflète pas la lumière. Je ne suis pas spécialement costaud, à première vue, j'ai même l'air plutôt maigre mais ma force reste sans égale s'il s'agit de manier ma faux : Inferna. Toujours habillé de couleurs sombres, en particulier le noir. Il est également extrêment rare que je sorte sans mon lourd manteau de cuir noir. Mais quelques uns l'ont déjà aperçu avec une longue cape à capuchon, il a quelques siècles, ce qui m'a valu un de mes surnoms : l'Ange de la Mort. D'ailleurs, je ne me sépare jamais de ma faux, ma plus fidèle alliée. Mes ailes sont immenses et noires, passant du gris clair aux noir de jai au fil des années. Malgré mes sept-cent ans d'existence, j'ai l'apparence d'un jeune homme de vingts ans à peine, mais on lit la vieillesse dans mes yeux, si l'on y prête attention.
Autre : une croix ornementée tatouée sur mon omoplate gauche, et je passe mon temps à fumer, seulement des roulées.


Histoire :

C'était quelque part en ville, dans un bar perdu au milieu de la vieille ville. Un type s'est assis à côté de moi et tenta une approche, à ses risques et périls.

Je suis une effroyable erreur, qui n'aurait jamais dû avoir lieu. Vous voulez connaître mon histoire, c'est ça ? Et pour quelle obscure raison vous ferais-je ce plaisir ? Je n'ai rien à vous dire. Que pourriez-vous m'offrir en retour, de toute manière, hein ? Foutez-vous de ma gueule. Je serais vous, je ferais d'ailleurs très attention à la mienne, maintenant que votre chemin a croisé le mien... ça ? Oh, c'est un seringue. Oui, je me drogue. Je bois aussi, et je fume. Mais ça fait longtemps tout ça, je ne vois pas en quoi ça vous intéresserait... D'ailleurs, qui pourrait bien être intéressé par un ange déchu complètement dépravé ? Rire hystérique
Un fou. Je suis moi-même fou. Je le suis devenu, suite à une existence des plus longue et déplaisante. Oh non, ne jouez pas aux apprentis analystes avec moi, vous perdriez sûrement votre raison, ainsi que votre tête, au sens littéral du terme... Bon, vous allez me faire chier longtemps ?! Je ne VEUX PAS en parler. Occupez-vous de votre minable petite vie, et laissez-moi avec la mienne. Pas la peine de me proposer une clope et un verre, je veux LA PAIX. Va pour le verre, j'ai mes roulées... Mais je vous préviens, si j'ai pas envie de parler, je dirais rien. Allez, c'est parti pour les questions stupides et inutiles...

- Pourquoi êtes-vous devenu nécromant, Daniel ?
Parce que c'était contraire à l'éthique des anges et de leur emplumé en chef. Parce que c'est sombre, froid, et que ça effraie les gens. Ca correspond à ce que j'ai dans la tête, je suis à l'aise avec cette forme de magie. Je suis devenu nécromant peu avant ma Chute, je n'avais pas grand-chose à faire d'autre dans la vie et ça avait l'intérêt d'éloigner mes parents encore plus qu'avant... Je ne m'en cachais absolument pas, et c'est la raison pour laquelle je suis déchu, entre autres choses.

- Mais d'où vous vient cette noirceur ?
Sûrement pas de mes parents. De nulle part. Je suis né, j'ai vécu, et je mourrais avec ce truc en moi... C'est comme ces jouets qu'on achète et qui ont un dysfonctionnement. Sauf qu'il n'y a pas de service après vente chez les êtres vivants : c'est la poubelle, l'exil. Je me souviens d'une fois... La première fois où j'ai réellement fait peur aux anges obéissants qu'étaient mes damnés parents. Je devais avoir dix ans. J'ai tenté de me suicider... En poussant mon frère à me tuer. Ils sont entrés dans la pièce alors qu'il était en train de m'étrangler de ses petites mains désespérées. En fait, je lui avais raconté des horreurs sur lui, sur les anges, sur Dieu aussi.
En ce qui concerne mon premier meurtre, il s'agissait du meilleur ami de mon frère. Il passait son temps à me cracher dessus et à me traiter de tous les noms, devant moi mais aussi dans mon dos. Et mon malheureux frère, lui, ne disait rien mais n'aurait pas pû le contredire... Alors un jour je les ai rejoints dans le jardin, et je lui ai foutu un coup de bêche en travers de la gueule. Il m'énervait, ce gosse...

- Hum, d'accord... Et... Quelle est la raison pour laquelle vous tuez les gens, maintenant ?
Parce que tant de douleur, on ne peut pas la retenir en permanence.

- A cause de votre vie ? Ou s'est-il produit quelque chose..?
Ca me regarde. Elle... Non. Allez donc vous faire foutre. Et donnez-moi cette bouteille.

Et le type m'a passé cette foutue bouteille... Il avait oublié d'être con, cet enfoiré. Je pense qu'il savait. La suite est plus ou moins claire, mais j'ai parlé. Trop.

- Il s'est passé quelque chose dont vous ne voulez pas parler, n'est-ce pas ?
Mais bordel est-ce que je vous demande quelle est la plus grande souffrance que vous ayez connu dans votre minable petite vie, moi ? NAN. Foutez-moi la paix... Elle est morte, t'façon, alors ça changerait quoi de vous raconter ? Et vous savez pas la meilleure... C'est à cause de moi qu'elle est plus là. Faut pas jouer avec les morts, jamais.
Ca a été mon erreur. Aedhil, c'était la morte la plus vivante que j'aie jamais vu... J'me suis fait avoir.

Ca, pour le coup, j'étais en train de me faire avoir. Et j'en étais à ma deuxième bouteille.

- Aedhil... Une femme. Vous en étiez amoureux ?
Mais qu'il est con... J'ai pas de sentiments, crétin. C'est ça, mon dysfonctionnement... J'suis comme l'automate d'Alice au pays du bordel... Mais je l'aimais. Ca oui, putain c'que j'ai pu l'aimer, cette fille. Et le pire, c'est qu'elle m'aimait aussi. Mais c'est quoi ces questions à la fin ?! Elle est morte ! Morte... Elle était déjà morte. Maintenant elle existe plus. Et les gens racontent que j'ai le "don" de voir les morts. Tu parles d'un don ! Je passe mon temps à me coltiner ces saloperies de macchabées paumés ici... Et elle. Surtout elle. Toutes ces heures que j'ai pu passer à la regarder... Vous savez, j'ai essayé de me tuer des dizaines de fois depuis. J'y suis jamais parvenu, c'est pa'sque j'suis une connerie d'emplumé d'ange, y a rien à faire... En fait je voulais la rendre réelle, mais j'ai tout foiré. Ballot hein ? Ah mais putain je saurais jamais c'qui m'a pris ce jour-là ! QUOI "LA BOUTEILLE" ?! J'suis increvable moi, foutez-moi la paix ! ELLE EST MORTE, et vous en avez RIEN à foutre. NE ME TOUCHEZ PAS, sale vermine ! Saloperie puante d'humain !

A partir de là je me souviens de tout, malgré le fait que je ne voyais plus grand-chose. Vu la tête qu'il a tiré dans la minute qui a suivi, je suppose que mes yeux sont devenus noirs... Je pleurais aussi. Je me souviens d'avoir passé une main sur mon visage, elle était trempée.

- Calmez-vous ! Que... Posez cette bouteille, s'il vous plaît ! Hem, enchaînons... Vous pensez souvent à elle ?
TOUTES LES NUITS! Toutes les nuits je revois son visage en rêve, et je la vois diparaître, et je me souviens... Du sang... Y en avait partout... Ca fait plusieurs siècles que je traîne ça... J'en sortirais jamais, vous comprenez ?! EST-CE QUE VOUS COMPRENEZ CA ?! Sale engeance humaine, sale petit tas de chair remuante, vous empuez la peur... Pitoyable pantin. Et lâchez cette bouteille, j'en ai encore besoin. LÂCHEZ-LA.

Et là, je ne sais pas exactement comment j'ai fait, mais j'ai plongé ma main droite dans son abdomen et je l'ai éventré. Je crois que l'alcool m'a pas mal aidé à trouvé la force de faire un truc pareil. Ah non, ça y est ça revient... C'est la métamorphose : en moins d'une seconde j'avais des griffes grandes comme ça. Après je me suis barré avec la bouteille de vodka et ce qui restait dedans, personne n'a essayé de me retenir. Bref, ça lui apprendra à jouer avec un ange déchu déchiré et bien plus fort que lui.

Où as-tu découvert ce forum ? Je le fréquente depuis les origines des origines de ses origines.

Quelque chose à dire ? Oui : le premier qui me demande d'où sort cette cicatrice, *jette un oeil à son bras gauche* je le tue.

Ok Validé